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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 18:44

J.C. Horton, Dot Records. Un label Californien, un nom qui connote une certaine âpreté sudiste. Deux titres, You are love/If you want my love qui épèlent le sésame d’un temps d’embrassades à ciel ouvert, d’avant l’intrusion dans le champ artistique et amoureux des « ennemis du système ».

A nous d’intercaler nos rêves entre ces maigres données.

Dot records est une filiale de Paramount, et de la même manière que le studio cultivait le style, comme l’illustrent les europes inexistantes de Lubitsch ou les dentelles fanées de Von Sternberg, notre homme mystère synthétise les raffinements 1966 : blue-eyed soul timidement torrentielle, déhanché rougissant de sa propre sensualité, doo-wop de linceul, accords aquarelles au bord de l’évanouissement…

L’universalité du propos ne pourra nous éclairer davantage : J.C. Horton chante bien l’amour, sa qualité solaire, le UI. « You’re the you in every song I sing ».

Parce que l’humanité sera pour toujours incapable d’offrir une réalité à Tim Granada, parce qu’il fallait que Bobby Fuller s’éclipse avant la maturité, parce que Buddy Holly est né le 3 février 1959, J.C. Horton continuera de peupler les limbes comme un des plus beaux souvenirs d’homme à venir.

 

jc horton

 

J.C. Horton - You are love


J.C. Horton - If you want my love

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